Petit bilan de lectures d’été

J’avais prévu bien sûr trop de livres à lire cet été, mais j’ai trouvé le temps de lire pas mal finalement (8 romans ado en août !). Je n’aurai jamais le temps de faire un vrai article sur chaque lecture, mais je voulais en parler un peu quand même, donc voilà des mini-chroniques de quelques unes de ces lectures. Un peu de tout les genres, seul point commun : ce sont tous des romans ados ou young adult.

Red rising et Golden son de Pierce Brown (Hachette, 2015 et 2016)

red rising 1red rising 2

Dans une société très codifiée, où l’essentiel de la population travaille comme des esclaves pour les Ors, Darrow est un Rouge, un membre de la caste la plus basse. Mais il réussit à infiltrer les Ors et est bien décidé à venger la mort de sa femme, Eo.

De la dystopie young adult très classique : un jeune qui va, à lui seul, remettre en cause l’équilibre d’une société totalitaire. On se croirait parfois dans Hunger Games, avec des jeux cruels à remporter absolument. Une série sans grande originalité donc, mais prenante, sans temps morts, avec des retournements de situation, de nouvelles alliances et des trahisons presque à chaque chapitre… Et qui plaira beaucoup aux amateurs du genre. Le tome trois, Morning star, est sorti en mai.

 

Les mystères de Larispem, 1 : le sang jamais n’oublie de Lucie Pierrat-Pajot (Gallimard, 2016)

mystères de larispemEn 1899 dans la cité-Etat de Larispem (qui s’appelait jadis Paris), les bouchers constituent la caste dominante, Jules Verne le modèle de toute une société et les anciens nobles sont pourchassés, suite à la deuxième révolution. Des festivités sont organisées pour le passage à l’an 1900, mais une société secrète menace la population. On suit Liberté, mécanicienne de génie, Carmine, apprentie bouchère et Nathanaël, orphelin, dans cet univers.

J’ai choisi ce roman parce qu’il a eu le prix du premier roman jeunesse de Gallimard jeunesse, Télérama et RTL, qu’avait eu les fiancés de l’hiver l’année dernière ! Et j’ai adoré l’ambiance rétro-futuriste de ce roman. La description de la capitale, de son fonctionnement, les variations par rapport à l’Histoire, la transformation des bâtiments que l’on connait, une écriture très visuelle. Mais j’ai été un peu frustrée : l’intrigue met du temps pour se mettre en place et… le roman s’achève quand l’action commence vraiment ! Alors je conseillerai vivement ce livre… quand la suite sera sortie !

A noter parce que c’est (trop) rare : une des héroïnes de ce roman est noire.

 

Ma fugue chez moi de Coline Pierré (Rouergue, 2016)

ma fugue chez moiAnouk, 14 ans décide de fuguer. Mais après une demi-journée dans le froid, elle rentre et se cache dans le grenier. Elle va donc vivre dans sa propre maison à l’insu de sa famille, qui la cherche.

Je trouve les photos de couverture des romans du Rouergue très chouettes en ce moment.

J’ai beaucoup aimé le début de ce roman, l’idée de départ et le vécu de cette jeune-fille, entre organisation pratique, sensation de liberté et culpabilité d’entendre sa famille s’inquiéter. J’ai cependant été déçue par la fin, que j’ai trouvé beaucoup trop « facile » et un peu pleine de bons sentiments. J’avais eu un peu la même impression de la folle rencontre de Max et Flora que Coline Pierré a écrit avec Martin Page.

 

Une histoire de sable de Benjamin Desmarès (Rouergue, 2016)

une histoire de sableUne adolescente trainée par ses parents dans une station balnéaire en plein hiver s’apprête à vivre des vacances particulièrement ennuyeuses. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Alain et Bruno, deux jeunes aux prénoms et à l’allure démodée, toujours sur le porche de leur maison.

Là encore, la couverture m’a fait envie ! Et puis j’ai lu deux bonnes critiques dans télérama et chez Bob et Jean-Michel.

Et j’ai été assez emballée par ce titre. Par cette adolescente qui a bien du mal à gérer ses émotions, qui rejaillissent sur son entourage mais aussi sur le décor qui l’entoure. Par le mystère qui s’invite peu à peu dans l’histoire. Par le côté fantastique jamais lourd. Par le fait que le roman prenne son temps (après tout, qu’y a-t-il d’autre à faire, au bord de la mer en plein hiver, que de compter les grains de sable ?), garde une part de mystère. La chute qui a en partie heurté mon côté féministe (je ne peux pas en dire plus sans trop dévoiler de l’intrigue) n’a pas gâché une impression de lecture extrêmement positive.

 

De chouettes lectures, donc ! Je suis contente d’avoir réussi à me remettre à lire, et j’espère bien continuer et trouver le temps de vous en parler ! Les chroniques de romans seront donc peut être un peu plus nombreuses dans les temps qui viennent…

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