Photos du monde

Toujours pour répondre à la question d’Apostille, après les imagiers d’Anne Sol, j’avais envie de vous parler de la collection “le tour du monde” chez Milan Jeunesse.

Toute la collection fonctionne sur le même principe : des photos qui occupent presque toute la page, 2 lignes de légende et un planisphère en début d’ouvrage pour situer les différents peuples.

Le tout dans un petit format carré aux feuilles plastifiées plutôt solides pour les petites mains.

Il en existe sur différents sujets et tous ceux que j’ai feuilleté sont chouettes : les habitations (j’habite ici), les moyens de locomotion (sur les chemins du monde), le repas (tous à table)…

Mais mes préférés restent ceux centrés sur la famille :

Photos du monde
Photos du monde

Voilà quelques unes de mes photos préférées. Celle du magicien, c’est celle du bébé tibétain hilare caché dans le manteau de son papa.

Photos du monde
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De toi à moi regroupe les différents moments importants de la vie quotidienne d’un enfant : repas, jeux, école, moments passés en famille, apprentissages, calins, sommeil…

Photos du monde
Photos du monde
Photos du monde
Photos du monde

Si les photos sont très belles, je trouve que les textes ne sont pas toujours adaptés. J’utilise donc la plupart du temps ces livres comme un imagier photo avec les tout-petits.

Mais l’intérêt de ces livres, c’est qu’ils intéressent des personnes de tout âge. Je les propose aux tout-petits, et ils ont bien plu au magicien même s’il se focalise sur certaines images et n’a pas envie de les regarder d’un bout à l’autre. Mais je les propose aussi à des enfants beaucoup plus grands, les lecteurs débutants les aiment parce que les photos les intéressent et que les textes sont à leur portée, et ils plaisent généralement beaucoup aux adultes.

J’aime le jeu sur l’identique/le différent que ces livres sont pour les enfants (même si j’ai choisi beaucoup de tout-petits ici, on y trouve des enfants d’âges variés) : comme moi, cet enfant est porté par ses parents, prend son bain, mange un fruit, fait un calin à sa maman, et pourtant, ce n’est pas pareil. Parce qu’il y a différentes cultures, mais aussi tout simplement parce que chaque famille est différente.

Mettre autant l’accent sur les ressemblances que sur les différences permet de limiter le défaut de cette série : présenter une vision un peu trop exotique et traditionnelle des pays du tiers-monde (en Mongolie, il y a plus de gens qui vivent dans les immeubles d’Oulan Bator que dans des yourtes !).

Voilà pour mes suggestions !

Est-ce que vous avez d’autres idées de livres avec des photos pour les tout-petits ? (au hasard, Chlop ?)

Petits bonheurs de la semaine (7 avril 2014)

Cette semaine, mes petits bonheurs, c’était :

Profiter du soleil, avec le magicien, jeux dans le jardin de la PMI et aprèm au parc !

Apprendre que mon collègue-qui-part-très-bientôt sera finalement remplacé rapidement. Alors même si je suis désespérée de ne plus travailler avec lui (c’est vraiment devenu un ami et on bossait vraiment bien ensemble), la perspective de me retrouver seule à temps partiel avec collègue-en-arrêt-maladie-un-jour-sur-deux pour faire le boulot de 3 personnes s’éloigne.

Enfin trouver le temps de finir le roman qui trainait sur ma table de nuit depuis un moment. Et même que c’était un roman pour adultes, et que c’était bien ! Lire dans la foulée un roman pour ados.

Voir le magicien avec le sourire quand je suis partie en le laissant à un ami qui le gardait toute une journée, et toujours avec le même sourire quand je suis rentrée. Et se dire qu’un ami qui garde un gamin de 20 mois de 9h à 17h30 juste pour rendre service, c’est précieux !

Deux soirées télé en amoureux, le premier épisode de la nouvelle saison de Sherlock (oui, je sais, j’ai 6 mois de retard, j’ai attendu bêtement qu’elle passe à la télé) et Snowpiercer !

Au vide-grenier géant de notre quartier, trouver un coffre à jouet pour les peluches du magicien, une mini-bibliothèque (celle que j’avais repéré à Noël !), un livre dont je vous parlerai sur fille d’Album et une mini-poussette pour poupée que le magicien ne lâche plus depuis ! (et les gens qui se sont pris la poussette dans les chevilles sur tout le chemin ont été plutôt gentils !)

Le magicien sait dire OUI ! Mais il préfère quand même dire non. Conversation surprise hier entre le magicien et son papa, dans la cuisine :

Le magicien montre le chocolat en faisant “hin hin” ce qui veut dire “j’en veux”.

– Tu veux du chocolat, le magicien ?

– Non !

– Si tu veux du chocolat, il faut dire oui.

– Oui.

– Alors tu veux du chocolat ?

– Non !

Les imagiers d’Anne Sol

Sur son blog, Apostille m’a demandé : “Aurais-tu dans tes notes un livre pour bébé avec des photos, de préférence des photos de personnes ?”

Bien sûr, la référence, c’est Beaucoup de beaux bébés, dont elle parle.

J’aime aussi beaucoup les imagiers d’Anne Sol, publiés aux éditions de la Bagnole (maison d’édition québécoise).

Le premier s’intitule c’est ma journée.

Les imagiers d'Anne Sol

C’est un livre cartonné dans lequel on suit, comme le titre l’indique, la journée d’une petite fille. Elle raconte, à la première personne, ce qu’elle fait. Le texte est rythmé par des repères temporels simples (“c’est le matin”, “à midi”, “puis”, “après”).

Sur la page de gauche, on voit la petite fille en pleine action. Sur la page de droite, un gros plan sur l’objet dont elle parle : chaussures, pantalon, canard du bain, doudou…

Les imagiers d'Anne Sol

Les imagiers accompagnant la journée du tout-petits, avec les différentes “étapes”, sont très nombreux, mais de tous ceux que je connais, c’est celui que je trouve le plus réussi, grace à sa simplicité et à la beauté et à la qualité des photos.

Si la journée décrite a lieu à la maison, il me semble qu’il peut aussi très bien correspondre au quotidien d’un enfant qui passe la journée à la crèche ou avec une nounou : on est ici centré sur la petite fille, seule représentée sur les photos, et les activités (jeux, repas, sieste) sont celles de tous les tout-petits. La mère et le père interviennent, mais pendant la soirée.

Et il va sans dire (mais ça va mieux en le disant) qu’un petit garçon retrouvera autant son quotidien qu’une petite fille dans ce livre.

Sur le même format, on trouve également “c’est les vacances”, avec la même petite fille (qui est, je pense, la fille de la photographe) et “c’est ma couleur” et “c’est le contraire”.

En un peu plus grand format, pas cartonné, du même auteur, j’ai craqué au salon de Montreuil sur “c’est à moi”

Les imagiers d'Anne Sol

(l’intérieur est bien plus réussi que la couverture)

Il se divise en 8 grandes parties : la famille, le bébé, le corps, la salle de bain, les vêtements, la chambre, la cuisine et le jardin. On y trouve des photos d’objets ou de lieux qui font partie du quotidien du tout-petit, mais aussi des portraits.

Ici, pas de phrase, un nom d’objet ou un verbe d’action quand on voit une personne : se laver, jouer au ballon, rire, s’habiller…

Les imagiers d'Anne Sol
Les imagiers d'Anne Sol
Les imagiers d'Anne Sol

J’adore le fait, dans les deux imagiers, que ce soient des photos d’artiste qui illustrent ces moments de la vie quotidienne. Une façon de montrer que cet univers du tout-petit est précieux.

J’aime aussi leur simplicité et la douceur du regard sur les différentes personnes prises en photo. En feuilletant ces livres, en voyant un petit garçon se laver les mains dans la cuisine ou une pile de journaux dans les toilettes, j’ai l’impression d’entrer chez des amis. Un univers vraiment chaleureux se dégage de ces livres.

Certaines photos sont reproduites en mosaïque au début et à la fin du livre. J’avais déjà remarqué que le magicien aimait beaucoup ce genre de pages (il y a un peu la même chose dans le livre des bruits).

Jusque là, il montrait les images pour qu’on nomme les objets. Et récemment, on s’est rendu compte qu’il était capable de retrouver “l’oeuf” ou “les carottes” !

(des yeux attentifs remarqueront que le bébé tête un biberon et que les couches sont jetables… je sais que ça ne correspond pas aux pratiques de certaines lectrices…).

Voilà, vous pouvez aussi lire l’avis de Gabriel sur les imagiers ou un entretien avec l’auteur sur la mare aux mots.

Demain, d’autres livres de photos pour les tout-petits, mais cette fois on part loin pour découvrir les familles du monde.

Challenge bleu : 10 et 11/20

Challenge bleu : 10 et 11/20

Petits bonheurs de la semaine (31 mars 2014)

Cette semaine :

Une amie est venue de loin pour manger avec moi un midi et c’était bien sympa.

J’ai replongé en adolescence en regardant Veronica Mars, le film. Bon, c’est un peu nul, mais c’était une soirée télé/tisane bien agréable !

Une animation bien sympa à la bibliothèque samedi : nous avons invité les enfants d’une classe avec leurs parents et leur instit. Résultat : une instit super motivée, 17 familles présentes, 10 nouvelles inscriptions, pleins de livres empruntés, des cafés et des gâteaux, des histoires lues, des sourires, des “ah le bibliothécaire nous l’a lu il est trop bien ce livre”… Ca me rappelle pourquoi j’adore mon boulot dans une période un peu compliquée.

Etre invitée à manger chez mon meilleur ami pendant ma pause déj’, c’est bien pratique qu’il habite à 2 minutes à pied de mon boulot.

Le rituel “apéro au parc” du dimanche en fin d’aprèm semble bel et bien reprendre, et c’est cool !

Vous imaginez que je ne me suis pas réjouie, hier, devant la soirée électorale, mais je suis quand même bien contente d’être originaire d’une ville où la gauche est passée haut la main, de vivre dans un arrondissement où la gauche, tous partis confondus, fait 70% et de ne pas avoir NKM comme employeuse !

Le magicien est (quasiment) toujours avec son papa ou sa maman, nous colle quand on est avec lui, on essaye d’être dispos pour lui, de ne jamais le laisser pleurer… Et ça ne l’empêche pas d’être un bébé très sociable, qui discute avec tout le monde, et qui est chaque jour plus autonome et indépendant. Hier, au parc, il allait jouer avec tous les autres enfants, et partait en courant à l’autre bout de la pelouse ! Même si j’en étais persuadée, ça fait du bien de le constater !

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson

Vendredi dernier, j’ai abandonné mon fils et mon mari pour une petite séance ciné avec un copain, parce que j’avais très envie de voir le dernier film de Wes Anderson, dont j’avais adoré la famille Tenenbaum et la vie aquatique.

grand budapest hotel

De quoi ça parle ? Je ne sais pas si c’est vraiment ça l’important. C’est l’histoire du concierge d’un grand hôtel, qui a pris l’habitude de coucher avec ses clientes pour les faire revenir. Il prend sous son aile un jeune lobby boy. Quand une des clientes, morte assassinée, lui lègue un tableau d’une valeur inestimable, la famille ne s’en réjouit pas ! Le concierge aidé par son “lobby boy” décide de voler le tableau en question. C’est le début d’une course poursuite avec évasion de prison, cavalcade dans un monastère, course en luge, etc.

Tout est jubilatoire dans ce film.

La construction en “poupées russes” (une fille lit un livre d’un écrivain qui raconte que quand il était jeune, il est allé dans un hôtel et que le propriétaire de l’hôtel lui a raconté que quand il était jeune…).

Les “passages obligés” de films de genre très différents (scènes de couple de comédie romantique, scènes à l’hôtel de film en costume, scène d’évasion de prison ou de poursuites de film policier, etc) revisités avec une fantaisie réjouissante.

Les ruptures de ton dans le langage, passant brusquement d’un langage chatié à la grossierté.

La galerie de personnages. C’est ici un défilé d’acteurs connus à découvrir derrières des costumes qui se rapprochent parfois du déguisement. Ce qui aurait pu être génant dans un autre film rajoute encore du plaisir et de la fantaisie ici. Et on a la joie de retrouver Bill Murray dans un mini rôle (ce qui confirme mon dicton : “un film avec Bill Murray est un bon film”), ainsi que la plupart de ses acteurs fétiches.

Les décors. C’est le plus réussi dans ce film, à tel point que je regrette presque de l’avoir vu en VF parce que j’ai l’impression d’avoir raté plein de détails à force de lire les sous-titres (les personnages sont très bavards et parlent très vite). Rien que pour ça, je pense que c’est un film à voir plusieurs fois.

Bref, si vous ne l’avez pas vu, courrez-y !

Moi, je me dis qu’il faut que je rattape mon retard en voyant enfin les films de Wes Anderson que j’ai manqués !

Et si vous voulez lire un vrai article de blog construit sur ce film, allez voir ici.

Le jeu des formes

Aujourd’hui, je fais une petite pause parmi les albums pour tout-petits pour vous parler d’un album d’Anthony Browne, le jeu des formes.

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Cet album autobiographique (au moins en partie) raconte une journée qui transforma à jamais la vie de l’auteur : une visite en famille au musée.

Une famille ordinaire, avec le grand qui suit en trainant des pieds et en trouvant que ces vieux tableaux sont sans intérêt, le père qui fait des blagues nulles…

Une famille qui vient “à la ville” et qui est d’abord un peu intimidée dans ce lieu “superélégant” :

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Mais peu à peu, grace à l’accompagnement de la mère, à ses questions, ses remarques et ses encouragements, les enfants vont davantage se sentir à leur place. Ils vont laisser libre cours à leur imagination, admirer les tableaux, faire des liens avec leur propre vie et comprendre que loin d’un lieu glacé, un musée est un lieu riche et proche d’eux :

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Au retour, dans leur train, leur mère leur fait découvrir un jeu, tout simple et génial, le jeu des formes :

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Comme toujours, chez Anthony Browne, l’illustration est particulièrement riche. J’aime en particulier le parallèle entre le trajet vers le musée et le trajet retour, qui montre si bien à quel point la journée a été enrichissante :

Le jeu des formes d'Anthony Browne
Le jeu des formes d'Anthony Browne

Vous avez remarqué les “jeux des formes” sur la ballustrade ?

Ce livre montre que l’art peut transformer le monde, raconte la naissance d’une vocation, mais fait aussi l’éloge de la mère qui partage, qui transmet, qui fait découvrir… Je trouve cette relation à la mère très émouvante.

Récemment, j’ai reçu une classe de moyenne section dont la maitresse demandait des livres sur l’art, sur les musées. Je l’avais mis dans la sélection, mais hésitait à le lire à la classe, le trouvant peu adapté à une lecture collective (il y a beaucoup de petits détails à observer) et trouvant les enfants un peu jeunes. Mais l’instit m’a dit “oh, si, ça sera bien”. Je l’ai donc lu à la classe, qui m’a paru très attentive et très intéressée par le jeu des formes.

Alors que les enfants se préparaient à repartir, certains étaient venus s’asseoir sur le tapis et je me suis approchée pour montrer les exemples de jeu des formes que l’on trouve dans le livre. Nous avons finalement feuilleté ensemble presque tout le livre. Et j’ai adoré les remarques de ces enfants. J’en ai donc noté quelques unes.

Le jeu des formes d'Anthony Browne

La page du lion a été la première demandée par un enfant, qui visiblement avait été destabilisé par le texte.

Un petit garçon : “le lion, il est là en vrai ?” Moi : “à ton avis ?” Lui : “non”.

Une petite fille à son camarade, montrant la queue du lion en forme de tête d’oiseau : “regarde, c’est pas vrai”.

Le premier : “mais alors pourquoi il imagine un lion ?”. Je les oriente vers les tableaux. “ah oui, le lion se sauve”.

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Un enfant : “pourquoi la dame elle est couchée ?”

Moi : “parce qu’elle est triste et qu’elle demande pardon à son mari”

Lui : “pourquoi ?”

Moi : “parce qu’elle est tombée amoureuse d’un autre homme”.

Il n’a rien dit à ce moment là, mais ça l’a fait réfléchir, parce qu’il m’a demandé plusieurs minutes plus tard, juste avant de partir, alors qu’on avait refermé le livre depuis un moment : “mais pourquoi la dame elle est plus amoureuse de son mari ?”.

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Les enfants avaient bien écouté la lecture, puisqu’ils ont indiqué les différences sans que j’intervienne.

“les dames, c’est pas les mêmes parce qu’elles ont pas les mêmes colliers”. “Les bébés, ils ont pas les mêmes pyjamas”.

Le jeu des formes d'Anthony Browne

Une petite fille, en montrant la page de droite : “là, ils imaginent”.

Un petit garçon, en montrant successivement les deux pages : “c’est dans quel pays ? et là ?”

Un autre enfant : “c’est pas génial”. La première petite fille “non, parce que ça peut tuer des personnes âgées et que après elles seront plus là”.

J’ai trouvé que ces (brefs) échanges montraient bien que comme dans tous les livres d’Anthony Browne, on pouvait voir des niveaux de lecture très différents et qu’ils pouvaient apporter des choses à des enfants d’âge très divers (et pas qu’aux enfants, d’ailleurs !). Et que des enfants même très jeunes sont capables d’une grande finesse dans leur analyse de l’image.

La maîtresse a prévu de les faire jouer au jeu des formes en classe.

Challenge bleu : 9/20

Challenge bleu : 9/20

Petits bonheurs de la semaine (24 mars 2014)

Cette semaine :

J’ai revu une copine de lycée que je n’avais pas vue depuis beaucoup trop longtemps !

J’ai profité au maximum de ma famille lors d’un bref passage à Lyon. J’étais ravie de voir que même si on n’y va pas très souvent, le magicien commence à y avoir ses marques, reconnaît l’immeuble de sa grand-mère, se précipite vers mon mini-frère quand il l’apperçoit dans sa classe…

Mon gentil collègue m’a préparé un mélange d’huiles essentielles anti-migraine rien que pour moi. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester (et je n’ai pas hâte…) mais ça m’a fait très plaisir.

Je suis allée au cinéma voir The Grand Budapest Hôtel et j’ai adoré.

Samedi matin, un père arrive avec ses deux enfants à notre animation parents/tout-petits pas très enthousiaste : “c’est leur mère qui les a inscrits mais elle travaille, alors je suis venu, mais de toute façon ma fille est trop petite”. Résultat, j’ai chanté l’intégrale ou presque des comptines éditées chez Didier Jeunesse au grand, mon collègue a montré plein de livres à la petite et le papa est reparti enthousiaste en empruntant des livres pour les deux ! Yes !

Avec le magicien, on est allés au marché et parc avec une copine et sa fille dimanche matin, on a profité du soleil ! Il ne manquait que A. et Y.

Le magicien a fait sa première matinée d’école, dans la classe de sa grand mère : gym, jeux, goûter d’anniversaire, chansons, récrée… Il a participé à tout, sans aucune appréhension, avec un grand sourire !